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Les jeux en tant qu'ART

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bienvenue dans cette nouvelle rubrique! Dans cette nouvelle extension du site sera abordée le sujet du jeu vidéo en tant qu'art. En effet les gens ont de manière générale un avis plutôt négatif sur le jeu vidéo, principalement les personnes n'ayant jamais touché une manette de leur vie. Mais ce site est également adressé à ce genre de personnes, et c'est pourquoi des rubriques comme “avantages/inconvénients” y sont présentes (faites y un tour, ça mange pas de pain!). Et donc, afin de susciter l'intérêt du jeu vidéo chez ce public là, nous allons présenter des jeux qui justifient la reconnaissance du jeu vidéo en tant qu'art.

            Et là, les personnes qui n'apprécient pas le jeu vidéo doivent être en train de se dire : “Le jeu vidéo? Un art? Mais bien sûr! Et moi j'ai aperçu une licorne à trois pattes hier soir, en rentrant du boulot!”. Et bien à ces personnes là, je leur répond : n'oubliez pas qu'aux début du cinéma, ce moyen de divertissement n'était considéré que comme le “théâtre du pauvre” et était donc de ce fait loin d'être respecté. Il en fut de même pour la bande dessinée : à ses débuts, on estimait que les dessins n'était destinés qu'aux enfant, donc la BD n'aurait jamais un grand intérêt. Et pourtant aujourd'hui, le cinéma et la BD sont des arts reconnus. On peut espérer un même scénario pour le jeu vidéo. Rappelons tout de même que le divertissement vidéo-ludique est encore jeune, en effet on ne peut accorder au jeu vidéo qu'un modeste « 40 ans » au maximum (Les débuts ayant pris place dans les années 1970, vous pouvez aller faire un tour dans la rubrique « Histoire »!). Après tout, le milieu ne cesse d’évoluer et de prendre de l'ampleur, soyez certain qu'il subsistera assez longtemps pour devenir le dixième art !

            En attendant ce jour, cette rubrique va présenter des exemples permettant de démontrer que le jeu vidéo peut-être considéré comme une œuvre au même titre qu'un film ou bien un roman.

            Petite aparté pour conclure cette introduction : soulignons le fait qu'une trentaine de jeux vidéos ont déjà étés accueilli au musée d'art moderne de New York, par exemple Pong, Portal, ou encore Minecraft!

           

            Nous allons donc entamer le « plat principal » et commencer à parler du premier jeu : Ōkami.

Ōkami est un jeu édité par Capcom, et paru le 19 septembre 2006 sur Playstation 2. Le jeu a ensuite été porté sur Wii en 2008, puis porté sur Playstation 3 en 2012 pour subir un petit lifting graphique afin de passer en haute définition.

            Pourquoi parler de ce jeu en particulier ? Et bien le jeu possède des graphismes aussi beaux qu’originaux et après tout, le visuel, c'est ce qu'on voit en premier. Donc pour m'adresser aux néophytes du jeu vidéo, autant commencer par là. Ajoutez en plus de ça un scénario très agréable et un « background » (univers du jeu) très riche, et voici la recette d'un bon jeu !

            Le jeu a principalement été développé à partir de la culture japonaise : graphismes, background, scénario (bref, tout ce que j'ai évoqué une ligne plus haut). On y retrouve des contes populaires et des légendes du pays du soleil levant

            Commençons donc avec l'aspect graphique.  Ōkami dispose de graphismes dérivés du cel-shading afin de ressembler à une estampe japonaise : les objets, les personnages et les décors ont été dessinés avec des couleurs et contours faisant penser à de l'encre de chine sur un font en papier de riz. Les lieux, les bâtiments, les vêtements des personnages sont inspirés de l'ancien nippon (11ème et 12ème siècle). Combinez le tout et vous voilà plongé dans un dessin traditionnel japonais, mais en mouvement !

            Je ne m'attarde pas sur les graphismes. Bien que magnifiques, les images sont ici pour les décrire et pour permettre de vous faire votre propre avis.  Je vous conseille de plutôt observer les images au format Gif. Les graphismes ont une propriété un peu particulière qui rend les prises d'écran peu satisfaisantes. En fait, les décors et les personnages sont constituées de deux dessins. L'un est fixe et plus appuyé, et l'autre est plus « léger » et flotte au  dessus du premier. Cela permet de rendre l'univers du jeu plus vivant. Cependant, réaliser une prise d'écran « stoppe » le mouvement du second dessin, donnant une impression de flou. C'est pourquoi un Gif est plus adapté : vous pouvez observer le mouvement du deuxième dessin tout en gardant une image nette. 

            Passons maintenant à ce qui ne peut être montré par des images, passons à ce qui a servi de base à  Ōkami pour développer sont scénario et son univers. Pour cela nous avons besoin de comparer le jeu aux contes et légendes évoquées plus haut dans l'article, et donc nous allons parler de scénario du jeu.

            Mais ce sera dans le prochain article !

 

Sources: (images et article) → personnelle; (jeux au musée de NY) → http://www.numerama.com/magazine/24405-les-jeux-video-entrent-au-musee-d-art-moderne-de-new-york.html

Bienvenue dans cette nouvelle rubrique! Dans cette nouvelle extension du site sera abordée le sujet du jeu vidéo en tant qu'art. En effet les gens ont de manière générale un avis plutôt négatif sur le jeu vidéo, principalement les personnes n'ayant jamais touché une manette de leur vie. Mais ce site est également adressé à ce genre de personnes, et c'est pourquoi des rubriques comme “avantages/inconvénients” y sont présentes (faites y un tour, ça mange pas de pain!). Et donc, afin de susciter l'intérêt du jeu vidéo chez ce public là, nous allons présenter des jeux qui justifient la reconnaissance du jeu vidéo en tant qu'art.

            Et là, les personnes qui n'apprécient pas le jeu vidéo doivent être en train de se dire : “Le jeu vidéo? Un art? Mais bien sûr! Et moi j'ai aperçu une licorne à trois pattes hier soir, en rentrant du boulot!”. Et bien à ces personnes là, je leur répond : n'oubliez pas qu'aux début du cinéma, ce moyen de divertissement n'était considéré que comme le “théâtre du pauvre” et était donc de ce fait loin d'être respecté. Il en fut de même pour la bande dessinée : à ses débuts, on estimait que les dessins n'était destinés qu'aux enfant, donc la BD n'aurait jamais un grand intérêt. Et pourtant aujourd'hui, le cinéma et la BD sont des arts reconnus. On peut espérer un même scénario pour le jeu vidéo. Rappelons tout de même que le divertissement vidéo-ludique est encore jeune, en effet on ne peut accorder au jeu vidéo qu'un modeste « 40 ans » au maximum (Les débuts ayant pris place dans les années 1970, vous pouvez aller faire un tour dans la rubrique « Histoire »!). Après tout, le milieu ne cesse d’évoluer et de prendre de l'ampleur, soyez certain qu'il subsistera assez longtemps pour devenir le dixième art !

            En attendant ce jour, cette rubrique va présenter des exemples permettant de démontrer que le jeu vidéo peut-être considéré comme une œuvre au même titre qu'un film ou bien un roman.

            Petite aparté pour conclure cette introduction : soulignons le fait qu'une trentaine de jeux vidéos ont déjà étés accueilli au musée d'art moderne de New York, par exemple Pong, Portal, ou encore Minecraft!

           

            Nous allons donc entamer le « plat principal » et commencer à parler du premier jeu : Ōkami.

Ōkami est un jeu édité par Capcom, et paru le 19 septembre 2006 sur Playstation 2. Le jeu a ensuite été porté sur Wii en 2008, puis porté sur Playstation 3 en 2012 pour subir un petit lifting graphique afin de passer en haute définition.

            Pourquoi parler de ce jeu en particulier ? Et bien le jeu possède des graphismes aussi beaux qu’originaux et après tout, le visuel, c'est ce qu'on voit en premier. Donc pour m'adresser aux néophytes du jeu vidéo, autant commencer par là. Ajoutez en plus de ça un scénario très agréable et un « background » (univers du jeu) très riche, et voici la recette d'un bon jeu !

            Le jeu a principalement été développé à partir de la culture japonaise : graphismes, background, scénario (bref, tout ce que j'ai évoqué une ligne plus haut). On y retrouve des contes populaires et des légendes du pays du soleil levant

            Commençons donc avec l'aspect graphique.  Ōkami dispose de graphismes dérivés du cel-shading afin de ressembler à une estampe japonaise : les objets, les personnages et les décors ont été dessinés avec des couleurs et contours faisant penser à de l'encre de chine sur un font en papier de riz. Les lieux, les bâtiments, les vêtements des personnages sont inspirés de l'ancien nippon (11ème et 12ème siècle). Combinez le tout et vous voilà plongé dans un dessin traditionnel japonais, mais en mouvement !

            Je ne m'attarde pas sur les graphismes. Bien que magnifiques, les images sont ici pour les décrire et pour permettre de vous faire votre propre avis.  Je vous conseille de plutôt observer les images au format Gif. Les graphismes ont une propriété un peu particulière qui rend les prises d'écran peu satisfaisantes. En fait, les décors et les personnages sont constituées de deux dessins. L'un est fixe et plus appuyé, et l'autre est plus « léger » et flotte au  dessus du premier. Cela permet de rendre l'univers du jeu plus vivant. Cependant, réaliser une prise d'écran « stoppe » le mouvement du second dessin, donnant une impression de flou. C'est pourquoi un Gif est plus adapté : vous pouvez observer le mouvement du deuxième dessin tout en gardant une image nette. 

            Passons maintenant à ce qui ne peut être montré par des images, passons à ce qui a servi de base à  Ōkami pour développer sont scénario et son univers. Pour cela nous avons besoin de comparer le jeu aux contes et légendes évoquées plus haut dans l'article, et donc nous allons parler de scénario du jeu.

            Mais ce sera dans le prochain article !

 

Sources: (images et article) → personnelle; (jeux au musée de NY) → http://www.numerama.com/magazine/24405-les-jeux-video-entrent-au-musee-d-art-moderne-de-new-york.html

Le scénario du jeu vous étant maintenant familier, je vais passer à ce qui servi d'inspiration à ce dernier, à commencer par les différentes divinités qui, dans le jeu, transmettent les techniques du pinceau céleste à Amaterasu. Je vais simplement les évoquer, car ils sont nombreux:

  • Yomigami, le dragon, dieu de la renaissance

  • Tachigami, le rat, le dieu de la lumière boiteux

  • Sakigami, le singe, dieu de la floraison

  • Hasugami, le singe, dieu des nénuphars

  • Tsutagami, le singe, lianes dieu des

  • Bakugami, le porc, dieu des explosions

  • Nuregami, le serpent, dieu des flots

  • Yumigami, le lapin, dieu de la lune

  • Kazegami, le cheval, dieu du vent

  • Moegami, le coq, dieu de la colère

  • Kasugami, le mouton, dieu de la brume

  • Kabegami, le chat, dieu de la danse du chat

  • Gekigami, le tigre, dieu de l'éclair

  • Itegami, le boeuf, dieu des neiges

           

            Poursuivons avec Yamata-no-Orochi. Dans la mythologie japonaise, Orochi est un serpent géant à huit têtes et huit queues. On dit que sur son corps s'étendait huit vallées et huit montagnes et que sur son ventre s'écoulait des rivières de sang. Ce qui inspira le jeu Okami fut son combat contre le Dieu des Tempêtes Susanoo.

            Après son bannissement du royaume des cieux, Susanoo rencontra trois personnes : une famille et leur fille désespérées car cette fille allait être sacrifié à Orochi. Ses sept sœurs ainées ayant déjà fait un tour dans le ventre de la bête à écailles, vous comprendrez leur détresse. Susanoo proposa alors son aide en échange de quoi il épouserait la fille du couple : Kushinada-Sama. Les parents, pleins d'espoir, acceptèrent sans hésiter.

            Susanoo, élaborant son plan pour affronter le dragon, demanda au couple de préparer un saké très fort (alcool japonais) et de le placer dans huit cuves. Une fois les préparatifs terminées, ils se mirent à l'abri et patientèrent. Yamata no Orochi, attiré par l'odeur de l'alcool, ne tarda pas à faire son apparition. Chacune des ses têtes plongea dans une cuve contenant le saké des parents de Kushinada et Orochi finit par s'évanouir, complètement ivre. Susanoo découpa alors le monstre en morceaux. . Ce dernier trouva alors dans la queue centrale du monstre l'épée « Ama no murakumo no tsurugi ». Littéralement « Épée qui rassemble les nuages célestes ». Il offrit par la suite cette épée à sa soeur Amaterasu.

            Dans le jeu, le combat contre Orochi est donc inspiré de cette légende. Lorsque nous affrontons Orochi, l'objectif est de faire boire de force le saké au dragon. Grâce au sort permettant de manipuler l'eau, nous déplaçons le saké dans la bouche d'une des têtes de Orochi lorsqu'il se met à rugir. La tête est ensuite étourdie et nous pouvons en profiter pour la frapper avec notre arme.

            Mais la mort du dragon légendaire ne conclue que la première partie du jeu, continuons avec la deuxième partie. La créature qui conclue ce chapitre n'est autre que Kyubi, le renard à neuf queues.

            Cette légende, connue au Japon sous le  nom de « kyūbi no kitsune » est en fait une légende d'origine chinoise. On raconte que des renards à neuf queues venus d'Inde auraient traversé le Tibet pur arriver en Chine. Ils auraient ensuite poussés les empereurs de la dynastie Qin à commettre assez d'iniquités pour leur coûter le trône, et ceci en leur prodiguant de mauvais conseils. Durant le VIIIe siècle, un lettré japonais revenant de Chine aurait, sans le savoir, embarqué un de ces renards. Son retour au Japon aurait été suivit d'importants troubles politiques.

            Dans le jeu, nous affrontons Kyubi qui est donc un renard à neuf queues légèrement plus grand que Amaterasu. Chacune de ses queues représente un pinceau et le renard est en fait capable d'utiliser les techniques du pinceau céleste contre nous. Il est également capable de matérialiser 9 petits bonhommes équipés d'épées afin de nous attaquer.

            Il y a peu de choses à dire sur ce boss. En effet, la légende du renard à neuf queues n'est pas très complexe, et il y a donc peu de choses à dire,  mais cependant elle est très connue. Beaucoup de jeux ou de séries, comme Naruto ou encore Pokémon y font référence.

            La troisième et dernière nous mène à pénétrer dans l'arche de Yamato, et nous mène à affronter à nouveau les principaux boss du jeu pour enfin nous amener à Yami, le boss final, qui, une fois vaincu nous permet d'accéder à la cinématique finale de ce magnifique jeu.

            Yami est inspiré du monde des morts de la religion shintoïste. Ce monde, appelé Yomi, est semblable à l'enfer tel que nous le connaissont, mais n'est cependant pas synonyme de souffrance et d'expiation de péchés. La porte de se monde se trouverait dans la province d'Izumo. Il s'agirait d'un monde brumeux, lugubre. Quiconque mangerait de la nourriture issue de Yamo ne pourrait plus revenir dans le monde des vivants.

            Yami est donc une personnification de ce monde et constitue donc l'ennemi le plus puissant du jeu, qui permet d'accéder au dénouement du scénario.

            Par manque de temps, je ne pourrait pas non plus détailler ce personnage, qui dans le jeu, est très intéressant à affronter. En effet le combat, composé de cinq phases nous propose d'utiliser une majeure partie des techniques du pinceau apprises durant notre aventure.

            Encore une fois, par manque de temps, je ne peux pas poursuivre cet article, et donc conclure correctement cette présentation du monde d'Okami. Cependant, si vous souhaitez vous faire un avis plus poussé ou bien tout simplement vous renseigner de manière plus précise sur les inspirations de ce jeu, je vous conseille l'adresse suivante:

 

http://experience-japon.over-blog.com/pages/Mythologie_kami-1844868.html

 

Ce site est très complet, vous y trouverez un grand nombre d'informations sur ce jeu.

           

            J'aurais aimé poursuivre de manière plus approfondie et éventuellement étudier un autre jeu dans cette rubrique, cependant je vais devoir conclure cet article et cette rubrique par la même occasion.

            Merci d'avoir lu ces lignes, et j'espère que malgré le peu de contenu que j'ai pu apporter aura changé votre point de vue sur les jeux vidéos!

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